L’année Napoléon
02/05/2021Extraits de textes présentés par Alain Koppers.
Ses dernières paroles furent confuses. Le 5 mai 1821 à 17h49 s’éteint à 51 ans dans sa maison de Longwood, loin dans l’Atlantique sud, sur son lit d’agonie celui qui domina un temps presque toute l’Europe.
Napoléon, Le « professeur d’énergie » et pionnier de la propagande suscitait autant l’admiration, que la haine. L’Empereur exilé meurt pourtant après de longues souffrances sur l’ile de Saint Hélène.
De la Corse qu’il avait dû fuir, au Palais des Tuileries, en passant même par le Kremlin, le génial stratège, inventeur de la Blitzkrieg grâce aux jambes de ses soldats, ne peut laisser indifférent.
S’il n’y a pas participé, l’héritier de la Révolution française, bridé dans son avancement par sa petite noblesse Corse, choisira de défendre la République, et suivra par opportunisme aussi, Robespierre, puis l’homme fort du Directoire, Barras, en devenant son bras armé et, en sachant être où il faut quand il le fallait.
Le 9 novembre 1799 (le 18 brumaire) , par un coup d’état, il mettra fin au Directoire et à la Révolution Française, qui le portera à se faire lui-même couronner Empereur des Français le 2 décembre 1804.
Il est entré de son vivant dans la légende qu’il s’est lui-même forgée.
Le militaire ne doit pas faire oublier l’homme d’Etat qui a réformé la France surtout lors du Consulat et qui a laissé un œuvre incomparable et jamais égalée qu’il est impossible de récapituler ici, et dont plus de 200 reformes sont toujours en application aujourd’hui à commencer par le Code civil, la paix religieuse avec la réorganisation des cultes catholique, protestant et juif, les préfets et la réforme de la Gendarmerie, la Légion d’honneur, la Cour des Comptes, les Prud’hommes, …. Ainsi que les grands travaux canaux, ponts, routes.